pouvoir ajouter d'autres petites
choses sur Maman, notamment :
Un
tableau
retraçant ce queMaman aimait et n'aimait pas
(à compléter si vous le désirez).
(Cliquez sur le capuccino
pour rejoindre ce tableau)
Maman adorait le capuccino
(elle disait toujours : "Tiens !
Je vais me prendre un petit
'capucci' !")
Un
lexique du parler de
Maman quiutilisait toutes sortes de mots insolites et
d'expressions imagées...
L'humour de Maman Mes regrets et mes satisfactions
Maman n'aimait pas :
|
|
Les
petits enfants ("les
chipettes" entre autres) |
Les
huîtres |
|
La
musique classique |
Les
bananes |
|
Le
piano (Chopin) |
Le
melon (3) Boston |
|
Le
bleu turquoise |
La
tauromachie |
Les
animaux : surtout : -
les
loups et
-les
bergers allemands |
La
montagne voir : le bateau dans le cielet : le
petit train d'Artouste |
|
Le
rouge |
Le
vent |
|
Le
café (& le café
liégeois) |
Les
chichis, les manières... (2) Mme Guillotel |
|
Le
civet
de lapin |
Le
flamenco |
|
Dinard
et la Bretagne |
L'accordéon-musette |
|
Les
glaces
et le chocolat |
La
vulgarité |
|
L'araignée
de mer, le
crabe et les fruits de mer |
Le
jazz |
|
La
langue italienne |
L'hypocrisie |
|
La
sagesse des Indiens d'Amérique |
Le
sport-spectacle et
la compétition sportive en général |
|
Les
fruits : surtout
-le
raisin (mais pas les pépins, ni la peau des grains,
ça fait vomir)
-les
fraises
-les
framboises
-l'ananas |
Le
changement (1) ("le mieux est l'ennemi du bien", "quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer ce que l'on a") |
|
Le
chant du merle |
La
cruauté humaine |
|
Celui
du grillon |
Le
thé et la bière |
|
Les
pissenlits (en
salade, avec des oeufs durs) |
Les
araignées |
|
Le
Scrabble (Maman
était bonne joueuse, elle savait gagner et savait perdre) |
Les
petits roquets (5) les p'tites merdes |
|
Elle
adorait qu'on la coiffe, qu'on lui touche les cheveux (je suis
pareil !) |
La
ville de Dinan (et
les autres villes de style ancien) |
|
Un
petit porto de
temps en temps (ou un vin cuit)
|
L'art
"moderne" en général |
|
Les
prises de position et les actions de Brigitte Bardot en
faveur des animaux |
Prendre
l'ascenseur |
|
Qu'on
mouille son doigt (pour tourner les pages) (6)
Pontchaillou |
|
|
Les
pubs-télé (surtout celles pour le maquillage et
pour les voitures) |
|
|
La
"rigueur" suisse |
|
|
La
choucroute |
On
s'amusait aussi à déformer les mots, pour
avoir notre parler secret.
On rallongeait certains mots ou phrases :
- A part çap' (au lieu de "à part ça")
On en raccourcissait d'autres :
- 'Fectivement (au lieu de "effectivement")
L'humour de Maman
Le caractère de Maman
- Si elle avait envie de dire merde à quelqu'un,
elle ne le lui envoyait pas par la poste
- Toujours bien coiffée et blonde (pas la Mamie
style "Tartine")
Mes regrets et mes
satisfactions
Mes regrets :
* Celui de ne pas avoir eu le temps d'emmener
Maman au Parc de Cabárceno, en Cantabrie,
où elle aurait pu admirer d'autres loups. Par-
dessus le marché, le tracé de l'autoroute entre
Bilbao et la région de Santander suit la côte
de la Baie de Biscaye et offre de splendides
panoramas sur la mer et sur la côte découpée...
Je voulais lui faire encore découvrir beaucoup
de lieux qui lui auraient plu, mais j'ai eu le tort
de croire Maman éternelle...
* Celui de ne pas avoir su convaincre Maman
de se mettre à l'ordinateur. J'aurais bien voulu
qu'elle apprenne à se distraire en jouant au
Scrabble avec nous à distance, qu'elle utilise la
webcam et MSN (ou Skype) pour parler en
direct avec (et voir en même temps) ses chipettes,
qu'elle se change les idées en cherchant des sites
web sur les loups, qu'elle corresponde avec ses
amis ou relations par internet, etc. Mais elle
disait que ça ne l'intéressait pas, que ça n'avait
pas la saveur de la vie réelle...
* Celui de ne pas avoir pu la faire transférer
dans un autre hôpital spécialisé, dès la
survenue de son problème vasculaire cérébral,
du style Necker à Paris.
Je demeure convaincu qu'elle y aurait été mieux
soignée et que, sans nul doute, elle s'en serait
sortie une fois encore.
J'ai fait ce que j'ai pu pour tenter de la faire
venir à l'hôpital de Donostia - Saint-Sébastien.
J'ai travaillé deux ans à l'école d'infirmerie de la
ville, je connais du monde dans de nombreux services
des différents hôpitaux et cliniques des alentours,
j'aurais pu me faire pistonner pour que Maman soit
prise en charge et soignée dans un service compétent ;
mais... dans les derniers temps, elle n'arrêtait pas
d'exprimer comme elle le pouvait qu'elle en avait
assez de lutter et je n'ose penser à ce qu'elle aurait
enduré si elle s'était retrouvée consciente, mais
physiquement amoindrie, grabataire, clouée dans un
lit ou un fauteuil roulant. Cela aurait été un véritable
calvaire pour elle...
Mes satisfactions :
- Celle d'avoir pu emmener Maman en voyage,
aussi bien en Bretagne, aux Etats-Unis qu'en
Espagne, au Pays Basque, dans le Béarn, et le
long de la chaîne des Pyrénées jusqu'en Ariège.
Je lui ai fait découvrir, pêle-mêle, l'avion, le
gazpacho, la montagne et le téléphérique, le
planétarium et la Côte de Granit Rose, le
cinéma total (à Boston), les cidreries basques, le
survol de New-York la nuit, le petit train de
haute montagne, les évocations des premiers
colons à Plymouth, Nouvelle-Angleterre, et
mille autres petites (et moins petites) choses...
que je suis heureux d'avoir partagées avec elle.
- Celle d'avoir pu la quitter, l'esprit en paix et
avec le soulagement d'avoir pu lui faire mes
adieux. Je lui ai dit ce que j'avais à lui dire,
et je sais qu'elle m'a compris, parce qu'elle a
plissé les yeux dans un sourire...
avoir notre parler secret.
On rallongeait certains mots ou phrases :
- A part çap' (au lieu de "à part ça")
On en raccourcissait d'autres :
- 'Fectivement (au lieu de "effectivement")
L'humour de Maman Le caractère de Maman- Si elle avait envie de dire merde à quelqu'un,
elle ne le lui envoyait pas par la poste
- Toujours bien coiffée et blonde (pas la Mamie
style "Tartine")
Mes regrets et mes
satisfactions
Mes regrets :* Celui de ne pas avoir eu le temps d'emmener
Maman au Parc de Cabárceno, en Cantabrie,
où elle aurait pu admirer d'autres loups. Par-
dessus le marché, le tracé de l'autoroute entre
Bilbao et la région de Santander suit la côte
de la Baie de Biscaye et offre de splendides
panoramas sur la mer et sur la côte découpée...
Je voulais lui faire encore découvrir beaucoup
de lieux qui lui auraient plu, mais j'ai eu le tort
de croire Maman éternelle...
* Celui de ne pas avoir su convaincre Maman
de se mettre à l'ordinateur. J'aurais bien voulu
qu'elle apprenne à se distraire en jouant au
Scrabble avec nous à distance, qu'elle utilise la
webcam et MSN (ou Skype) pour parler en
direct avec (et voir en même temps) ses chipettes,
qu'elle se change les idées en cherchant des sites
web sur les loups, qu'elle corresponde avec ses
amis ou relations par internet, etc. Mais elle
disait que ça ne l'intéressait pas, que ça n'avait
pas la saveur de la vie réelle...
* Celui de ne pas avoir pu la faire transférer
dans un autre hôpital spécialisé, dès la
survenue de son problème vasculaire cérébral,
du style Necker à Paris.
Je demeure convaincu qu'elle y aurait été mieux
soignée et que, sans nul doute, elle s'en serait
sortie une fois encore.
J'ai fait ce que j'ai pu pour tenter de la faire
venir à l'hôpital de Donostia - Saint-Sébastien.
J'ai travaillé deux ans à l'école d'infirmerie de la
ville, je connais du monde dans de nombreux services
des différents hôpitaux et cliniques des alentours,
j'aurais pu me faire pistonner pour que Maman soit
prise en charge et soignée dans un service compétent ;
mais... dans les derniers temps, elle n'arrêtait pas
d'exprimer comme elle le pouvait qu'elle en avait
assez de lutter et je n'ose penser à ce qu'elle aurait
enduré si elle s'était retrouvée consciente, mais
physiquement amoindrie, grabataire, clouée dans un
lit ou un fauteuil roulant. Cela aurait été un véritable
calvaire pour elle...
Mes satisfactions :- Celle d'avoir pu emmener Maman en voyage,
aussi bien en Bretagne, aux Etats-Unis qu'en
Espagne, au Pays Basque, dans le Béarn, et le
long de la chaîne des Pyrénées jusqu'en Ariège.
Je lui ai fait découvrir, pêle-mêle, l'avion, le
gazpacho, la montagne et le téléphérique, le
planétarium et la Côte de Granit Rose, le
cinéma total (à Boston), les cidreries basques, le
survol de New-York la nuit, le petit train de
haute montagne, les évocations des premiers
colons à Plymouth, Nouvelle-Angleterre, et
mille autres petites (et moins petites) choses...
que je suis heureux d'avoir partagées avec elle.
- Celle d'avoir pu la quitter, l'esprit en paix et
avec le soulagement d'avoir pu lui faire mes
adieux. Je lui ai dit ce que j'avais à lui dire,
et je sais qu'elle m'a compris, parce qu'elle a
plissé les yeux dans un sourire...
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